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«Si nous arrivons à rester concentrés assez longtemps et si nous trouvons la porte vers l’intérieur, alors s’étend devant nous un chemin vers un nouveau niveau de conscience, accessible à tout le monde. Les mystiques de tout temps et de toute religion ont décrit et enseigné cela. On peut l’apprendre en s’entraînant.»
(Ayya Khema)
Ce livret spirituel nous encourage à expérimenter les avantages de toute méditation, concentrée ou non concentrée.
Biographie d’Ayya Khema
La vénérable Ayya Khema est née à Berlin en 1923 de parents juifs. À quinze ans, elle fuit l’Allemagne nazie à bord de l’un des derniers transports d’enfants vers l’Écosse, puis vers Shanghai deux ans plus tard. Elle se marie en 1949, a deux enfants et vit aux États-Unis. Avec son second mari, elle voyage en Amérique du Sud, en Asie, puis mène une vie autonome dans sa ferme australienne. Durant ses voyages en Asie, Ayya Khema entre en contact avec le bouddhisme. En 1975, après des années de formation auprès de maîtres renommés en Birmanie, en Thaïlande, au Sri Lanka, aux États-Unis et en Australie, elle commence à enseigner la méditation et l’Enseignement du Bouddha dans la tradition Theravada. Elle devient nonne en 1979 et crée des couvents en Australie et au Sri Lanka.
À la demande de ses élèves et après cinquante ans d’absence, elle rentre dans son pays natal pour établir l’Enseignement du Bouddha en Occident. En 1989, elle fonde le Buddha-Haus et, un an plus tard, la maison d’édition Jhana. Durant la dernière année de sa vie, elle fonde le premier couvent allemand, le Metta Vihara, dans la tradition Theravada.
De par la profondeur de son expérience, Ayya Khema avait la capacité d’expliquer la méditation bouddhiste et l’Enseignement du Bouddha avec des mots simples, et de toucher ainsi les gens au plus profond d’eux-mêmes.
Elle était l’une des plus grandes mystiques du siècle dernier et mourut en novembre 1997 au Buddha-Haus en Allgäu.
